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Pour une IA durable et ouverte (Open Source).

  • francknegro1900
  • 10 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 sept.

À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui s’est tenu au Grand Palais les 10 et 11 février, Emmanuel Macron a défendu une "troisième voie" (entre les États-Unis et la Chine) pour une IA dite "durable", misant sur la possibilité de concilier développement économique et déploiement technologique. L’événement a rassemblé plusieurs dizaines de dirigeants mondiaux et plus d’un millier de chercheurs, d’ONG et d’entreprises. Parmi les participants figuraient certains géants de la tech américaine, tels que Google, Meta ou OpenAI, mais aussi plusieurs start-up françaises comme Mistral, Helsing, Pigment, Alan ou Owkin. Étaient également présents, en tant qu’invités de marque, Elon Musk, J. D. Vance et le vice-premier ministre chinois Zhang.


Alors que le premier sommet, organisé à Bletchley Park au Royaume-Uni les 1er et 2 novembre 2023, avait été centré sur les "risques existentiels" associés à l’IA, celui de Paris s’est voulu plus optimiste, en insistant davantage sur les bénéfices qu’une IA responsable et durable peut apporter au bien-être de l’humanité. L’objectif affiché est de tracer une voie intermédiaire entre les États-Unis et la Chine, pour lesquels l’IA constitue avant tout un enjeu de leadership mondial — souvent au détriment de la régulation pour les premiers, et des droits fondamentaux pour les seconds. Le Sommet de Paris a également promu un modèle de développement de l’IA fondé sur l’open source, en opposition aux modèles dits « fermés » défendus notamment par des acteurs comme OpenAI ou Google.

 

Autre sujet de friction avec les États-Unis : l’encadrement juridique de l’IA, qui a suscité de nombreuses critiques de la part des géants américains du numérique à l’encontre de l’Union européenne. Les réglementations mises en place, telles que le Digital Services Act (DSA), le Digital Markets Act (DMA) ou encore l’AI Act, sont en effet jugées comme des freins à l’innovation par ces entreprises, alors qu’elles visent à encadrer l’économie de la donnée et du numérique.

 

On retiendra surtout de ce sommet le plan d’investissement annoncé par le président Macron à la veille de l’événement (9 février). D’un montant de 109 milliards d’euros — soit, rapporté à la taille de l’économie française, l’équivalent du plan « Stargate » dévoilé par les États-Unis le 21 janvier —, ce programme vise à financer des projets d’infrastructures et de déploiement sur le territoire national. La France, et plus largement l’Europe, espèrent ainsi réduire leur dépendance technologique vis-à-vis des autres puissances et s’imposer durablement dans la course mondiale à l’innovation face aux deux géants actuels que sont les États-Unis et la Chine. Dans ce cadre, l’exécutif a identifié et dévoilé 35 sites « prêts à l’emploi » destinés à accueillir des data centers pour l’entraînement des modèles, tandis que le fonds canadien Brookfield prévoit d’investir 20 milliards d’euros dans la construction de l’un de ces centres à Cambrai (Nord).

 

 

 

 

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